Maïs et tournesols : toutes les parcelles ne sont pas encore tirées d’affaire !
Les conditions météos actuelles avec les nombreuses averses orageuses restent favorables à l’activité des limaces. En effet, lundi 04 juin les piégeurs de l’Observatoire DE SANGOSSE ont observé en moyenne 4 limaces par m² sur les cultures de printemps (contre 3 limaces par m² la semaine précédente).
Une météo favorable aux limaces
Depuis deux semaines en effet, le nombre de limaces ne cesse d’augmenter alors que l’année dernière à la même époque, l’absence de pluie avait entrainé leur disparition :
A ce jour, toutes les parcelles de maïs et de tournesols ne sont encore pas tirées d’affaires. Pour les cultures les moins avancées (inférieures à 4 feuilles), le risque est encore bien présent, d’autant plus que les fortes pluies orageuses ont tendance à diminuer l’efficacité des protections réalisées. Il faut donc poursuivre les actions pour protéger les parcelles.
Deux outils de suivi du risque limaces
Il est toujours conseillé de suivre de très près l’activité limaces afin d’éviter tous dégâts tardifs dans les cultures ; voici deux outils pour vous y aider :
Pour évaluer facilement le risque limaces près de chez vous, suivez les résultats de l’Observatoire DE SANGOSSE :
Sélectionnez votre zone géographique et le type de culture puis découvrez le résultat des observations sur des cartes mises à jour par notre réseau d’agriculteurs piégeurs !
Et pour avoir toujours les résultats à portée de main, n’oubliez pas de télécharger l’application Ciblage Anti-limaces :
Notre conseil pour protéger les parcelles
En cas de risque avéré, il est nécessaire d’effectuer (ou de renouveler) une protection en plein* à l’aide d’un équipement adapté (épandeur d’engrais ou épandeur électrique) :
- Si la culture n’a pas encore atteint le stade >4 feuilles
- Si les granulés ont disparu (par consommation, délitement ou recouvrement)
- Si le nombre de granulés restants au sol ne permet pas d’assurer une protection suffisante de la culture.
(*) toute intervention doit être raisonnée et résulter d’une évaluation du risque à la parcelle.